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Cheikh Salihou MBacké Ibn Cheikh Ahmadou Bamba
06/09/2006 16:46
Cheikh Salihou MBacké Ibn Cheikh Ahmadou Bamba actuel khalif de Touba
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Qu' ALLAH lui accorde santé et longévité dans son rôle de guide de la communauté mouride!
Né en 1915 à Diourbel [Sénégal] (de Sokhna Fatou Diakhaté), Cheikh Saliou MBacké est intronisé Khalif de Touba le 13 mai 1990, à la suite du rappel à ALLAH de son ainé Cheikh Abdou Khadr.
Humble et totalement désintéressé des choses de ce monde, Cheikh Saliou MBacké consacre essentiellement son action dans les institutions religieuses et les champs.
Cherchant à tout prix à réaliser la cité radieuse décrite par Cheikh Ahmadou Bamba dans ses prières à ALLAH, Cheikh Saliou MBacké a mené à terme plusieurs grands chantiers parmi lesquels on peut noter:
- l'achèvement de l'université de Touba avec une capacité d'acceuil de 5000 étudiants,
- rénovation de la Mosquée de Touba et installation d'une sonorisation de 12 km de portée
- un lotissement de 110.000 parcelles dont les deux tiers sont achevés (parcelles cédées gratuitemment à quiconque souhaite s'installer dans la cité)
- un réseau d'assainissement de Touba sur un linéaire de 18 km
- le projet agricole de Khelcom sur une superficie de 45.000 ha
Page en cours d'élaboration
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Commentaire de mame fatou (27/02/2007 09:58) :
ton vip est super cool.serigne saliou yala nafi yag té wér
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Commentaire de SantAllah (24/03/2009 15:19) :
Bissmilahi Rahmani Rahim.
Au nom du Prophéte (PSL)
Serigne Saliou Yalla na Borom Yok lérame té tass niou si Barkéme.
Soxna YATE sopey serignesam.
Djeureudieuf serigne Touba.
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les oeuvres du cheikh
06/09/2006 16:42
Jamais dans l'histoire, un penseur musulman n'a laissé à la postérité, une bibliographie aussi diversifée que celle produite par Cheikh Ahmadou Bamba. En effet, conscient qu' il fallait donner aux générations à venir les moyens de se détacher d'un environnement de plus en plus alliénant, Cheikh Ahmadou Bamba, mû par l'unique dessein de servir l'Islam, a produit un ensemble d'ouvrages couvrant de très nombreux domaines du savoir.
Dans son oeuvre littéraire, Cheikh Ahamdou Bamba, aura investi des domaines aussi variés que la "Tawhid" (Théologie musulmane ou Foi dans l'Unicité de Dieu), le "Fikh" (Droit), le "Tassaa-uf" (Soufisme ou Perfectionnement spirituel), la Bonne Education, l'Hagiographie, la Grammaire (arabe) et tant d'autres axes du savoir.
La bibliographie du Cheikh Ahamadou Bamba peut aussi être classée en deux tranches : les ouvrages de la période qui précède la naissance du mouridisme (en 1301après l'Hégire [1301.h], soit 1882 dans le calendrier grégorien) et ceux écrits au-delà de cette date charnière.
La première tranche va du magistral "Massaalik-ul Jinaan" (les Itinéraires du Paradis) [traitant du Soufisme] à ceux écrits peu avant la disparition de son père en 1301.h.
La seconde partie va de cette période à son rappel à ALLAH en 1927. A partir de l'année 1313.h (1895 grégorien) (début de la mission de combat contre l'infidélité), Le Cheikh produira un nombre inestimable de panégyriques (louanges) envers l'Elu, des écrits d'action de grâce envers ALLAH et Son Prophète, de Sagesse, d'Hagiographie, d'Oraisons Initiatiques, Incantatoires et Mystiques.
Cheikh Ahmadou Bamba avait un souci particulier à l'égard de l'éducation des jeunes, car selon lui "instruire les vieux, c'est écrire à la surface de l'eau, instruire les jeunes, c'est graver sur pierre". Dans une oeuvre comme "Tazawwudu-ç-çighâr" (Viatique des Adolescents) Cheikh Ahmadou Bamba indique à cette frange sensible de la société islamique, exposé à toutes les déviations, la voie à emprunter pour la félicité.
La carrure intellectuelle de Cheikh Ahmadou Bamba lui avait permis, dans le cadre de l'enseignement qu'il assurait auprès de son père jusqu'en 1301 après l'Hégire [1301.h], de constater qu'une bonne partie des livres de l'époque, traitant des Sciences Religieuses et Instrumentales, était inaccesible au commun des mortels.
Pédagogue hors pair, le Cheikh entreprit de réécrire et versifier ces traités, les rendant plus accessibles en les commentant et les allégeant de leur style lourd.
C'est ainsi qu'il composa :
- le "Jawharu-n-nafis" (le Joyau Précieux) qui est une versification du traité de Jurisprudence de AL AKHDARI,
- le "Mawâhibul Quddûs" (les Dons du TRES-SAINT) qui est une reprise versifiée de l'ouvrage de Théologie de l'Imâm AS-SANUSI intitulé "Ummul Barâhin" (la source des preuves),
- le "Jadhabatu-ç-çighâr" (l'Attirance des Adolescents) qui est un ouvrage traitant particulièrement des articles de la foi,
- le "Mulayyinu-ç-çudûr" (l'Adoucissement des coeurs) qui reprend en versification le "Bidâyal Hidâya" (le Commencement de la Bonne Direction) de l'Imâm AL GHAZALI;
le Cheikh reprendra par la suite ce poême sous le titre de "Munawwiru-ç-çudûr" (l'Illumination des coeurs). C'est un ouvrage qui traite du Perfectionnement spirituel.
Dans le domaine des Panégyriques, le Cheikh témoigna son amour ardent pour le Prophète Mouhammad (PSL) en lui dédiant une multitude d'odes dont:
qui demeurent des références mondiales.
Cheikh Ahmadou Bamba est aussi l'auteur de nombreux écrits qui témoignent des dons et faveurs innombrables dont ALLAH l'a entouré (dernière partie de sa bibliographie), notamment "Ayaasamina lahu", "Matlabul Fawzayni", "Aaxiru Zaman".
Des ouvrages tels "Jaawartu" (le voisinage) et "Xaatimatu Munadjati" (Mes Derniers Ecrits) constituent les meilleures références de la dimension exceptionnelle et le niveau d'ascension de Cheikh Ahmadou Bamba vers l'Eternel.
Aujourd'hui, nul ne peut se prévaloir d'une connaissance totale de la bibliographie de Cheikh Ahmadou Bamba, même si la bibliothèque "Cheikh El Khadim" de Touba, construite par Cheikh Abdoul Ahad MBacké Ibn Cheikh Ahmadou Bamba en 1977, est le dépôt de la plupart de ses écrits.
Initiation
- Tazaawwudu-ç-Cighâr (Viatique des Adolescents)
Soufisme, Perfectionnement spirituel
- Massaalik Al Jinaan (Les Itinéraires du Paradis)
- Huqal Buka-u (Faut-il pleurer les maîtres soufis?)
- Munawwiru-ç-Cudûr (Illumination des Coeurs)
- Maghâliqu-n-Nîrân wa Mafâtihul Jinân (Les Verrous de l'Enfer et Les Clefs du Paradis)
Traités de Jurisprudence
Théologie
Panégyriques envers le Prophète (PSL)
Politesse Légale
- Nahju Qadâ'il Hâj (Voie de la Satisfaction des Besoins)
Invocations
Matlabu Chifa-i (La Recherche du Remède)
Jawartu
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La MOURIDIYA
06/09/2006 16:37
La MOURIDIYA [le mouridisme], enseignée par Cheikh Ahmadou Bamba, est un ensemble de pratiques cultuelles et de règles de conduites [un soufisme] basées sur l'amour et l'immitation du Prophète Mouhammad [Paix et Salut sur Lui] et dont la finalité est le perfectionnement spirituel.
Le soufisme ne constitue pas à proprement parler un mouvement confessionnel du genre Sunnisme ou Chiisme, mais plutôt un style de vie et un ensemble de croyances et de pratiques cultuelles qui tirent leurs origines du Prophète (PSL).
Le mouvement soufi a été traversé par deux tendances. Une première basée sur l'interprétation littérale du Coran, de la Sunna et qui a donné naissance à des soufis vivant détachés de toute relation avec le terrestre, en état de quasi marginalité. Ils étaient surnommés les "shariatiques".
L'autre tendance est dite "mystique" et préconise une interprétation symbolique ou allégorique des textes sacrés dont elle recherche le "sens ésotérique", caché. C'est à cette seconde tendance que s'apparente l'enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba.
Pour Cheikh Ahmadou Bamba, il serait illusoire et même dangereux de se jeter dans le mysticisme sans satisfaire à certaines conditions. Il faut d'abord s'instruire dans la religion et faire siennes les principes islamiques de base à savoir comment prier, comment jeûner, etc..., comment on règle sa conduite d'après la Sharia (prescription divine) et la Sunna (enseignement du Prophète -PSL).
La compagnie d'un guide parfaitement valable s'avèrera indispensable pour orienter le disciple, lui inculquer l'éthique musulmane, le droit islamique. Une fois ces principes assimilées, la porte est ouverte au mysticisme ("tassawuf" ou soufisme).
La mystique de Cheikh Ahmadou Bamba repose sur la fidélité scrupuleuse aux actes cultuels, la droiture, la pureté, le dévouement [à la société] dans la lignée pure de l'orthodoxie musulmane. Cette soif de spiritualité se traduit par:
- une solide instruction (une bonne connaissance de la théologie, de l'exégèse du Coran, des sentences du Prophète (PSL) et du droit islamique)
- une pratique constante du "zikr" (répétition des noms d'ALLAH)
- une pratique continuelle de la prière surrérogatoire.
- une mortification prolongée (diminution de la quantité superflue de nourriture, du sommeil, des paroles, ...).
Au delà du souci de former un ordre religieux (confrérie), Cheikh Ahmadou Bamba s'est avant tout soucié de ce que doit être le musulman, de ce qui constitue généralement sa vie spirituelle, des devoirs qui lui incombent dans les diverses circonstances de sa vie.
Si l'on se réfère aux écrits de Cheikh Ahmadou Bamba, le mouridisme constitue un cadre d'élévation spirituelle et sociale du musulman et le disciple du Cheikh (le mouride) est le musulman qui "travaille" les trois composantes de la religion musulmane:
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L'évolution de Touba et les missions des khalifs
06/09/2006 16:26
L'évolution de Touba
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Fondée en 1887 par Cheikh Ahmadou Bamba, la ville de Touba connaîtra de 1887 à 1927 une certaine stagnation dans son développement, causée par les nombreux démêlés entre les autorités coloniales et le Cheikh, souvent l'objet de déportations ou de mises en résidence surveillée afin de briser son influence grandissante dans la colonie française que constituait le Sénégal de la fin du 19è siècle.
Dès lors, le peuplement qui commençait à se former autour de Touba se dispersait au fur et à mesure que l'absence du Cheikh se prolongeait et Touba ne se distinguait pas particulièrement des autres centres de la foi mouride. Certains d'entre eux, à l'instar de MBacké et Darou Salam, pesaient d'ailleurs plus lourd par leur population et leurs fonctions.
C'est à la disparition de Cheikh Ahmadou Bamba en 1927 que Touba allait commencer une ascension vers un destin exceptionnel. La présence du mausolée du vénéré Cheikh et l'installation sur le site de sa famille auparavant disséminée en divers villages devait y attirer des pèlerins en nombre croissant dont certains finirent par y rester à demeure.
N'ayant aucune contrainte spatiale sauf au Nord où son expansion est freinée par la ville de Mbacké, Touba s'étend à un rythme jusqu'ici inégalé en Afrique. Le taux de croissance d'occupation des terres était de plus de 3% en 1990. Il est projeté à 8% d'ici à l'an 2010.
L'occupation spatiale de Touba qui était de 755 hectares en 1887, est passé en 1975 à 1926 hectares. En 1988, elle est de 3600 hectares. Les projections les plus basses pour l'an 2010, sont de 12 000 hectares (11912 ha) faisant de Touba la plus importante ville du Sénégal à cette date du point de vue superficie occupée, dépassant ainsi la Communauté Urbaine de Dakar qui occupe actuellement 8.000 hectares des Mamelles des Almadies à Bargny.
Parallèlement, le taux d'évolution démographique suit la même pente ascendante. Des 3,2% annuel actuel, ce taux est projeté à 12% pour la période 2010. La population de la ville sainte est estimée aujourd'hui à plus de 600 mille habitants. Celle-ci était déjà de 132.399 habitants en 1989, tandis que la capitale administrative dont dépend Touba, Diourbel, n'hébergeait dans le même temps que 76.000 habitants.
Pourtant, Touba, créée en 1887 par Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le guide spirituel du mouridisme, n'a été ni un point d'appui à la pénétration coloniale au Sénégal comme l'ont été Saint-Louis ou Dakar, ni un centre administratif ou à vocation originellement économique, encore moins un centre adossé à une voie importante de communication. La cité ignore l'occupation anarchique des sols et les dérives sociales auxquelles expose généralement la croissance urbaine précipitée dans les pays en voie de développement.
Le catalyseur du développement de Touba est à chercher dans le dessein de cité islamique modèle que lui a dévolu son fondateur. C'est cette singularité qui explique la dimension essentielle de Touba dans le patrimoine spirituel des mourides et dans le sacerdoce des différents khalifs qui ont eu à jouer le rôle de guide du mouridisme depuis la disparition de Cheikh Ahmadou Bamba en 1927. En sa qualité de continuateur de l'oeuvre de Cheikh Ahmadou Bamba et donc garant de l'ordre matériel et moral régnant dans la cité, c'est le khalif en exercice qui incarne l'instance où se définissent les choix d'aménagement de la cité.
Ainsi, le premier khalif, Cheikh Mouhammadou Moustapha MBacké, bien qu'ayant exercé pendant la période difficile de l'entre deux-guerres, a réussi à sortir Touba de l'anonymat comme lieu géographique. Ses deux actions les plus marquantes auront été le démarrage des travaux de la Grande Mosquée et la mise en place de l'embranchement de la voie ferrée Diourbel-Touba.
L'extension de Touba s'est poursuivie sous l'exercice du khalif El Hadji Fallou MBacké qui a impulsé un début d'urbanisation moderne à la cité. Mais l'on retient surtout de son exercice les deux évènements majeurs que constituent l'achèvement et l'inauguration de la Grande Mosquée en 1963 et le rapprochement de la gare ferroviaire à 500m de la Grande Mosquée pour faciliter le mouvement des pèlerins lors du Grand Magal de Touba.
C'est avec l'avènement du 3ème khalif de Touba (Cheikh Abdoul Ahad MBacké) qu'une étape décisive a été franchie dans la croissance de Touba. En effet, entre 1968 et 1989, l'espace urbanisé est passé de 1129 à 3600 ha. Durant cette période, des chantiers prestigieux ont été ouverts tels l'édification de la Bibliothèque, le démarrage des travaux de l'Université Islamique, l'extension de 4000 à 6000 places de la capacité de la Grande Mosquée, son embellissement, la construction de "Keur Serigne Touba" (la résidence des hôtes de marque de la ville), l'équipement de la source d'eau bénite de Aïnou Rahmati.
 La résidence "Keur Serigne Touba"
 La source d'eau bénite "Aïnou Rahmati"
Depuis 1990, avec Cheikh Saliou MBacké, une nouvelle dynamique est donnée au processus de création urbaine en vue de rééquilibrer l'espace urbanisé. De nouvelles trames d'accueil sont implantées à Darou Nahim, Darou Tanzil à l'ouest, NDame-Al Azar au Sud, Darou Mannane IV au sud-ouest et le long de la route de Darou Mouhty au nord soit un total de 8948 parcelles. Le projet des 100.000 nouvelles parcelles dont 26 concessions destinées à être "Keur Serigne Touba" est en cours d'application.
De nouveaux travaux sont effectués dans la Grande Mosquée (installation d'une sonorisation d'une portée de 12 km de rayon, embellissement du mausolée de Cheikh Ahmadou Bamba, rénovation et recomposition du décors des minarets) et les travaux de l'Université Islamique sont en cours d'achèvement.
En matière d'infrastructures, les voies principales menant à la Grande Mosquée sont désormais dotées d'un éclairage moderne. Un réseau d' assainissement sur un linéaire de 18 km assure l'évacuation d'une partie des eaux pluviales.
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mausolée du cheikh
06/09/2006 16:25
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